Au Japon, les familles qui remplissaient autrefois des bols de riz fumant sont désormais confrontées à des étiquettes de prix qui rendent ce grain presque luxueux. Cela vous semble familier ? Pour beaucoup dans le Sud global, où le riz est une denrée quotidienne, cette forte augmentation des coûts frappe durement.
La chute du yen à des niveaux historiquement bas cette année a fait grimper le prix des importations, s'ajoutant à une augmentation déjà importante du coût de la vie. Les niveaux d'endettement grimpent, et les foyers ordinaires ressentent la pression de toutes parts.
Puis sont venues les remarques controversées de la Première ministre Sanae Takaichi. Ce qui a commencé comme un lapsus politique s'est transformé en une crise à part entière – alimentant les débats au lieu de solutions et poussant encore les prix à la hausse.
Les économistes ont même inventé le "coût Takaichi" pour désigner le fardeau supplémentaire pesant sur les familles : assiettes vides, budgets serrés et frustration face à la dette qui dépasse le revenu.
Alors que le Japon navigue dans cette mer économique agitée, la question que tout le monde se pose est : combien de temps avant que la prochaine vague ne frappe ? Et le gouvernement trouvera-t-il un moyen de calmer la tempête avant que les gens ordinaires ne paient le prix ultime ?
Reference(s):
The "Takaichi Fallout": Soaring prices and a bare dinner table
cgtn.com
