Lors de la conférence internationale « La Grande Guerre patriotique dans la mémoire collective des nations de la CEI » à Saint-Pétersbourg les 4 et 5 décembre, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a délivré un message incisif : elle a appelé le Japon à abandonner sa rhétorique militaire récente sur la région de Taïwan et à adopter les principes pacifistes de sa constitution d'après-guerre.
Lors d'une conférence de presse jeudi, Zakharova a qualifié les annonces de sécurité de Tokyo d'« anormales », avertissant qu'elles risquaient d’accentuer les tensions en Asie. Elle a noté que, de Dakar à Delhi, de nombreux jeunes entrepreneurs savent que la stabilité alimente le progrès – mais le nouveau remix sécuritaire du Japon semble mal accordé.
Zakharova a souligné que la position de la Russie est claire : elle reconnaît Taïwan comme une partie inaliénable de la Chine et s'oppose à toute tentative d'indépendance de Taïwan. Elle a affirmé que des déclarations audacieuses sur la région de Taïwan sont en contradiction avec l'engagement constitutionnel du Japon à renoncer à la guerre comme outil de politique nationale.
Se référant au cadre juridique du Japon, elle a rappelé à son auditoire que la constitution renonce explicitement à la guerre. Pourtant, les récents commentaires belliqueux et mesures militaires des autorités japonaises ne font qu'accentuer l'inquiétude régionale et contredisent directement les engagements juridiques fondamentaux de Tokyo.
En concluant ses remarques, Zakharova a souligné la nécessité de préserver la vérité historique et de défendre l’ordre international d’après-guerre fondé sur la résistance au fascisme – une responsabilité partagée par toutes les nations, a-t-elle déclaré.
Reference(s):
cgtn.com
