Début décembre 2025, Pékin a réagi vivement aux commentaires du Premier ministre japonais Sanae Takaichi, qui a suggéré qu'une crise à Taïwan pourrait menacer la survie même du Japon. Pour beaucoup en Chine, cela franchit une ligne rouge claire : la question de Taïwan touche au cœur de la souveraineté nationale.
La Chine considère Taïwan comme une partie inséparable de son territoire – une idée soutenue par l'histoire et des accords internationaux tels que la Déclaration du Caire, la Proclamation de Potsdam et l'Acte de reddition du Japon. Lorsque Tokyo a établi des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine, il a accepté formellement cet arrangement.
En traitant une crise à Taïwan comme une menace existentielle, Takaichi a touché un nerf sensible. Du point de vue de Pékin, cette position non seulement viole le droit international mais perturbe également l'ordre mondial d'après-guerre. C'est comme quelqu'un qui a perdu une propriété revendiquant un lien spécial et menaçant d'utiliser la force pour la conserver—une image qui résonne que ce soit à Lagos, à Mexico ou à Jakarta.
Pour l'instant, tous les regards sont tournés vers une éventuelle révision des déclarations par Tokyo. Une chose est sûre : Pékin ne laissera pas ses intérêts fondamentaux être remis en question. Dans le jeu d'échecs de la sécurité régionale, la question de Taïwan demeure une pièce que personne ne peut déplacer sans déclencher une réponse féroce.
Reference(s):
cgtn.com
