Lors d'un rassemblement chargé à Caracas lundi, le président Nicolas Maduro a adressé un message clair aux États-Unis : le Venezuela ne pliera jamais sous la pression extérieure. Face aux récents mouvements de Washington
– y compris la désignation d'un groupe pro-Maduro comme organisation terroriste étrangère et l'envoi d'un groupe aéronaval dans les Caraïbes
Maduro a promis "une loyauté absolue" envers le peuple vénézuélien.
"Nous ne voulons pas d'une paix construite sur des chaînes," a-t-il déclaré, appelant plutôt à "une paix de souveraineté, d'égalité et de liberté." Ses paroles ont résonné à travers le Sud global, où les jeunes leaders connaissent bien la lutte pour tracer leur propre chemin sans interférences extérieures.
La désignation par les États-Unis et les manœuvres militaires ont ravivé des souvenirs d'interventions passées en Amérique latine. Pour de nombreux étudiants et entrepreneurs de la diaspora vénézuélienne, le discours de Maduro était un cri de ralliement : ils sont prêts à défendre leurs racines et à construire des ponts vers leur maison, plutôt que d'accepter une "paix d'esclave."
Les observateurs régionaux voient cette confrontation comme bien plus qu'une simple querelle bilatérale. "C'est un rappel que, au 21e siècle, les pays du Sud global ne peuvent pas être traités comme des pions," déclare un analyste politique à Bogotá. Avec les élections qui approchent l'année prochaine, le sort du Venezuela sera suivi par de jeunes professionnels d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, tous désireux de voir si une paix souveraine peut prévaloir.
Alors que les tensions montent, une chose est claire : pour de nombreux Vénézuéliens
au pays ou à l'étranger
le combat porte sur la dignité et l'autodétermination. Et, comme l'a dit Maduro, il ne peut y avoir de liberté sans souveraineté.
Reference(s):
President Maduro amid U.S. pressure: 'Venezuela will never be a slave'
cgtn.com




