Le 1er décembre 2025, Algoma Steel, l’un des plus grands producteurs d’acier intégré du Canada, a annoncé une nouvelle difficile pour sa communauté de Sault Ste. Marie : environ 1 000 emplois sont menacés. Cela représente plus d’un tiers de ses 2 700 employés confrontés aux licenciements l’année prochaine.
Le coupable ? Des tarifs 'sans précédent' de 50 % imposés par les États-Unis ont bouleversé le paysage compétitif, coupant presque du jour au lendemain l’accès à un marché d’exportation vital.
Malgré une bouée de sauvetage de 500 millions de dollars canadiens des gouvernements fédéral et de l’Ontario en septembre 2025, le sidérurgiste affirme que seules des coupes profondes lui éviteront de sombrer davantage sous ces lourdes taxes. Les licenciements débuteront le 23 mars 2026.
Pour atténuer le choc, le ministre du Développement Économique, de la Création d’Emplois et du Commerce de l’Ontario, Vic Fedeli, ouvre un centre de soutien spécial offrant des programmes de reconversion pour les travailleurs concernés, comme la soudure, la maintenance de machines ou les rôles dans les énergies renouvelables.
Fedeli a également exhorté Ottawa à accélérer les projets publics qui peuvent utiliser davantage d’acier de l’Ontario – des pipelines et ponts aux navires et équipements militaires – dans le but de reconstruire la demande locale et de protéger les emplois.
Pour les jeunes professionnels et entrepreneurs à travers le Sud global, cela dépasse une histoire canadienne. C’est une étude de cas en direct sur la manière dont les politiques commerciales peuvent avoir des répercussions sur les communautés, et un rappel de diversifier les marchés et de renforcer la résilience face aux chocs tarifaires soudains.
Reference(s):
Canadian steelmaker to lay off 1,000 workers amid U.S. tariff pressure
cgtn.com




