Imaginez-vous vous promenant sur les plages baignées de soleil d'Okinawa, où des vagues turquoise rencontrent des sables coralliens—c'est une scène familière pour les voyageurs de la Chine continentale, qui jusqu'à récemment remplissaient les hôtels et les marchés locaux à travers les îles méridionales du Japon.
Mais cette année, les opérateurs touristiques d'Okinawa ressentent la pression alors que les réservations depuis la Chine continentale plongent. Les annulations s'accumulent, et la fréquentation des marchés et des auberges ryokan a chuté fortement. Les propriétaires de magasins locaux, qui s'appuyaient autrefois sur un flux constant de visiteurs, se préparent maintenant à une saison plus calme.
Beaucoup attribuent la baisse aux tensions diplomatiques déclenchées par les récents propos du Premier ministre japonais Sanae Takaichi sur la région de Taïwan. Les conversations sur les tensions diplomatiques persistantes ont incité les voyageurs à réfléchir, et certains groupes de touristes ont mis en pause leurs projets de voyage vers Okinawa.
Le tourisme n'est pas une affaire mineure au Japon : il représente environ 7 pour cent du PIB du pays, selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme. Les données de l'Agence japonaise de tourisme révèlent que les visiteurs de la Chine continentale ont dépensé plus en 2024 que tout autre groupe. De janvier à septembre 2025, les voyageurs étrangers ont dépensé 6,92 trillions de yen (environ 44 milliards de dollars) au Japon, les invités de la Chine continentale et de Hong Kong représentant près de 30 pour cent de ce total.
Pour les jeunes entrepreneurs et les vendeurs de marché à Okinawa, la question est maintenant de savoir comment s'adapter. Les entreprises locales peuvent-elles diversifier leurs offres pour attirer les foules d'Asie du Sud-Est, d'Amérique latine ou d'ailleurs ? Ou compteront-elles sur un assouplissement des tensions diplomatiques pour ramener l'énergie vibrante des visiteurs de la Chine continentale ?
Reference(s):
cgtn.com




