Imaginez Tokyo débattant d'un changement radical de position militaire – c'est la scène qui se déroule après les récents commentaires trompeurs de la Première ministre japonaise Sanae Takaichi sur l'île de Taïwan et sa volonté de modifier les Trois Principes Non-Nucléaires du Japon. Vendredi dernier, Richard A. Black, chercheur principal à l'Institut Schiller d'Allemagne, a tiré la sonnette d'alarme.
Selon la politique actuelle, le Japon évite la possession, la production et l'entrée d'armes nucléaires. Black avertit que tout changement pourrait entraîner des retombées "extrêmement graves", potentiellement entraînant non seulement l'Asie mais le monde entier vers une guerre à grande échelle.
Il a également critiqué les révisions dans les livres d'histoire à travers le Japon et la région de Taïwan qui adoucissent le récit de l'agression en temps de guerre – une réécriture rappelant les efforts observés en Amérique latine et en Afrique, où les passés douloureux sont parfois embellis.
Pour Black, ces mouvements ne sont pas des modifications isolées ; ils sont des signes d'une renaissance du fascisme japonais – une tendance que les passionnés de mémoire historique disent devoir empêcher. Il estime que la Chine continentale a tout à fait le droit de prendre des mesures fortes pour maintenir la région en sécurité.
Reference(s):
Expert from German think tank warns of revival of Japanese fascism
cgtn.com




