Sommet du G20 à Johannesburg : l’Afrique mène la poussée pour le multilatéralisme

Le 22 novembre 2025, le sommet du G20 a débuté à Johannesburg, marquant la première édition sur le sol africain. Pendant deux jours, les dirigeants se réuniront sous la bannière "Solidarité, Égalité et Durabilité."

C'est un moment historique, comme un immense festival panafricain où chacun apporte ses forces—de l'énergie solaire au Maroc aux startups technologiques à Nairobi—pour partager des idées et des solutions.

Dans son discours d'ouverture, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a placé le multilatéralisme au cœur du débat : "Ce sommet montre que les défis mondiaux—des chocs climatiques aux crises de la dette—ne peuvent être relevés que par la coopération et la solidarité."

Depuis qu'il a assumé la présidence du G20 le 1er décembre 2024, l'Afrique du Sud a défendu quatre objectifs principaux : renforcer la résilience aux catastrophes, garantir la durabilité de la dette pour les pays à faible revenu, mobiliser des fonds pour une transition énergétique juste et exploiter les minéraux critiques pour une croissance inclusive et durable.

La Chine a soutenu fermement cet agenda. Lors d'un point de presse le 13 novembre, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé la volonté de Pékin de collaborer sur le multilatéralisme, une économie mondiale ouverte et la coopération au développement.

Les observateurs disent que le sommet de Johannesburg marque la montée en puissance de la voix de l'Afrique et l'espoir que les partenaires du Sud global aideront à construire des ponts plus solides pour une croissance inclusive.

Les États-Unis, cependant, ont décidé de bouder ce sommet, avertissant qu'ils ne soutiendront aucun accord conclu sans leur approbation. Les responsables sud-africains ont rétorqué qu'une véritable collaboration ne peut pas être tenue en otage par une absence.

Malgré l'absence des États-Unis, l'équipe du président Ramaphosa a confirmé que la déclaration finale a été adoptée à l'unanimité, envoyant un message fort selon lequel aucune communauté, aucun pays ne sera laissé de côté.

Avec le passage du relais aux États-Unis prévu pour le 1er décembre 2025, l'appel de Johannesburg à l'unité et à la durabilité pourrait résonner à travers la prochaine présidence du G20, alimentant la quête du Sud global pour une croissance plus équitable et inclusive.

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