Vendredi dernier (21 novembre), Huawei, le géant technologique chinois, a dévoilé lors d'un forum à Shanghai son nouveau cadre IA open-source, Flex:ai. Développé en collaboration avec des universités renommées, cet outil aborde un problème bien connu des data centers : la puissance de calcul inutilisée.
Pensez à une moto puissante garée la plupart de la journée. En IA, les puces haut de gamme restent souvent inactives. Flex:ai permet de diviser une puce en unités virtuelles aussi petites que 10 pour cent, afin que plusieurs tâches IA puissent fonctionner côte à côte. Huawei affirme que cette approche d'une carte multi-tâches peut augmenter l'utilisation moyenne des puces d'environ 30 pour cent.
Alors que l'adoption de l'IA explose dans des villes allant de Nairobi à Bogota, la demande de puissance de calcul explose. Pourtant, de nombreux sites signalent une faible utilisation, gaspillant énergie et budget. L'isolation flexible des ressources de Flex:ai pourrait être la solution, en optimisant chaque watt et cycle.
Zhou Yuefeng, vice-président de Huawei, a souligné que le partage du code source de Flex:ai offre aux développeurs, start-ups et universités du monde entier un accès gratuit à sa technologie principale. Les laboratoires d'Accra, São Paulo ou Jakarta peuvent désormais expérimenter, adapter et construire sur cette base sans barrières.
Les projets open-source ont stimulé l'innovation dans le Sud global – des applications créées à Lagos aux services cloud basés à Bangkok. Flex:ai pourrait rejoindre ces rangs, aidant à combler les écarts technologiques entre les continents.
Reference(s):
Huawei unveils open-source tech to tackle AI computing inefficiency
cgtn.com
