Le sommet du G20 de 2025 se tiendra les 22–23 novembre à Johannesburg, marquant la première fois que ce forum économique majeur se déroule sur le sol africain. Pour les jeunes voix du Sud global, c'est un moment d'espoir : les dirigeants africains demandent des actions réelles sur le financement des infrastructures et le financement climatique, pas seulement des promesses vides.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, dont le pays détient la présidence tournante, a donné au sommet le thème "Solidarité, Égalité, Durabilité." C'est un signal clair que le Sud global n'est plus en marge. L'année dernière, l'Union africaine a rejoint le G20 en tant que membre permanent, offrant aux voix collectives de l'Afrique un siège permanent à la table.
La Chine intervient comme un acteur clé pour établir des ponts grâce à son Initiative de développement global (GDI). Lancée pour relier les ressources des économies développées aux besoins des pays émergents, la GDI a déjà soutenu plus de 180 projets dans plus de 60 pays, touchant des dizaines de millions de vies, selon le ministère chinois des Affaires étrangères.
Les liens bilatéraux entre la Chine et l'Afrique continuent de se renforcer. En 2024, le commerce a atteint 295,6 milliards de dollars—en hausse de 4,8 % par rapport à l'année précédente—ce qui consolide la position de la Chine en tant que principal partenaire de l'Afrique depuis plus d'une décennie. Au-delà des échanges commerciaux, les entreprises chinoises soutiennent des fermes solaires dans le Sahel, étendent les réseaux de télécommunications en Afrique de l'Est et forment des ingénieurs locaux pour le long terme.
Alors que les ministres et chefs d'État arrivent à Johannesburg, l'atmosphère est chargée d'espoir. Le G20 peut-il transformer ses grands thèmes en résultats réels pour les étudiants, les entrepreneurs et les communautés du Sud global ? À suivre : le sommet pourrait redéfinir la façon dont nos régions se connectent, collaborent et prospèrent ensemble.
Reference(s):
cgtn.com




