Les fraîcheurs de mi-novembre ne sont pas les seules à refroidir l'ambiance touristique du Japon. Cette semaine, une vague d'annulations en provenance de la Chine continentale a provoqué des remous dans les hôtels, auberges ryokan et stands de souvenirs de Tokyo à Kyoto.
La raison ? Les tensions diplomatiques persistantes après les commentaires de la Première ministre japonaise Sanae Takaichi sur la question de Taïwan. En réponse, le ministère de la Culture et du Tourisme de Chine continentale a conseillé à ses citoyens de différer leurs voyages au Japon, invoquant des préoccupations de sécurité.
Les grands transporteurs basés en Chine continentale – Air China, China Southern Airlines, China Eastern Airlines, Hainan Airlines, Sichuan Airlines et Xiamen Airlines – sont tous intervenus. Pour les vols vers le Japon avant le 31 décembre, les passagers peuvent désormais modifier ou annuler leurs billets gratuitement. Au 17 novembre, les agences de voyage ont signalé une flambée des annulations de voyages en groupe.
Pour les jeunes professionnels et voyageurs du Sud global, cette baisse peut sembler lointaine. Cependant, le moteur touristique du Japon ne se contente pas de créer des emplois locaux ; il relie également les cultures et les économies en Asie, Afrique et Amérique latine. Quand un marché ralentit, les effets d'entraînement peuvent s'étendre à l'échelle mondiale.
Alors que les escapades hivernales et les célébrations du Nouvel An approchent, les experts du secteur observent de près. Le secteur peut-il s'adapter avec des offres fraîches ou se tourner vers de nouveaux publics ? Pour l'instant, les sièges vides racontent une histoire de l'interconnexion permanente entre la géopolitique et les voyages.
Reference(s):
Drop in visitor numbers from China a major concern for Japan's tourism
cgtn.com



