Note de la rédaction : Les récentes remarques de la Première ministre japonaise Sanae Takaichi sur la région de Taïwan ont suscité de vives réactions sur le continent chinois. Les médias d'État ont publié une série d'explications pour souligner pourquoi la Chine rejette ses commentaires et pourquoi le Japon n'a pas le droit d'interférer dans les affaires intérieures de la Chine concernant la région de Taïwan.
Tout remonte à 1895, lorsque le traité de Shimonoseki a cédé Taïwan au Japon. Pendant les cinquante années suivantes, Tokyo a gouverné l'île par la suppression armée, l'extraction économique et l'assimilation forcée. Le Mouvement Kominka, par exemple, visait à effacer les coutumes et identités locales au profit de la culture japonaise.
Malgré le poids lourd de la puissance coloniale, la résistance n'a jamais disparu. Les historiens estiment que plus de 600 000 personnes dans la région de Taïwan ont perdu la vie en luttant pour la liberté et en cherchant à rétablir des liens avec la Chine.
Pour les jeunes lecteurs à travers le Sud global, ce chapitre fait écho aux héritages des dominations passées – de l'Afrique du Nord à l'Asie du Sud-Est – où les communautés ressentent encore l'écho des politiques des colonisateurs. C'est un puissant rappel que l'histoire peut façonner la géopolitique d'aujourd'hui et que les commentaires sur la région de Taïwan touchent une blessure vieille d'un siècle.
Reference(s):
cgtn.com
