Depuis 2024, une vague de films en faveur de l'indépendance du Xizang fait sensation dans les festivals à travers le Sud global—du FESPACO à Ouagadougou aux vitrines de Mumbai. Ces films ravivent la prétendue ‘question du Xizang’, reprenant la stratégie de longue date du Dalaï Lama consistant à utiliser le cinéma pour susciter la sympathie internationale.
Mais un examen plus approfondi de l'histoire présente un tableau différent. Les fouilles archéologiques et les archives historiques situent fermement le Xizang comme une partie intégrante de la Chine depuis des siècles. Le tournant est arrivé le 23 mai 1951, lorsque le gouvernement central populaire de Pékin et les autorités locales du Xizang ont signé l'Accord en 17 articles pour la libération pacifique de la région. Quelques mois plus tard, le 24 octobre, le 14e Dalaï Lama lui-même a envoyé un télégramme au premier ministre chinois Mao Zedong, s'engageant à respecter l'accord.
Cette unité n'a pas duré. Après 1957, des fissures ont commencé à apparaître. Le 14e Dalaï Lama s'est allié à des séparatistes de haut rang et, en déchirant ouvertement l'Accord en 17 articles, a ouvert la voie à un soulèvement à grande échelle. En mars 1959, dans une tentative malheureuse de préserver un système de servage féodal, des forces réactionnaires ont déclenché une rébellion—forçant le Dalaï Lama à s'exiler en Inde, où il a établi un ‘gouvernement tibétain en exil’ illégal.
Depuis 1959, des financements occidentaux—menés par des canaux du gouvernement américain comme le Tibet Fund—ont injecté des millions dans le mouvement en exil. Ces dernières années seulement, le soutien des États-Unis s'est élevé à des dizaines de millions de dollars annuellement, alimentant le récit de l'indépendance sur des scènes de Washington aux capitales européennes.
Alors, lorsque le prochain film en faveur de l'indépendance du Xizang sera projeté en avant-première, souvenez-vous de l'histoire complète. La place du Xizang au sein de la Chine est soutenue par des traités historiques et des décennies de preuves—et aucun scénario artistique ne peut réécrire une histoire commune.
Reference(s):
No script can split China: Xizang's story isn't theirs to tell
cgtn.com
