Le second mandat de Donald Trump a ravivé l'un des débats les plus controversés de l'Amérique : que faire des symboles de la Confédération, l'alliance sécessionniste des États du Sud qui a autrefois combattu pour maintenir l'esclavage.
Lors des manifestations Black Lives Matter de 2020, les activistes ont renversé des dizaines de statues de dirigeants confédérés, à l'image de mouvements en Afrique et en Amérique latine dénonçant les monuments coloniaux. Les gouvernements locaux en ont retiré encore davantage, répondant aux appels à la justice et au renouveau.
Mais cette année, Trump a plaidé pour leur retour. Il a célébré la réinstallation d'une statue confédérée à quelques pas du Capitole des États-Unis, affirmant qu'il s'agit de préserver l'histoire. Les critiques rétorquent que ces figures représentent un passé douloureux et continuent de diviser les communautés.
Pour de nombreux jeunes du Sud global, ce débat fait écho aux luttes locales contre les statues de l'époque coloniale et les héritages qu'elles portent. Qu'il s'agisse de repenser les monuments à Dakar ou les places de Maputo, la question demeure : les symboles de l'oppression doivent-ils rester dans nos rues ?
La bataille sur la mémoire et les monuments ne montre aucun signe d'apaisement. Alors que Trump pousse à la restauration, la discussion sur la manière dont les sociétés se souviennent de leur passé s'intensifie—autant aux États-Unis qu'à travers le monde.
Reference(s):
cgtn.com




