Cette année, alors que les Jeux Nationaux se déploient à travers le continent chinois, deux mascottes séduisent les cœurs de Guangzhou à Dakar : Xiyangyang et Lerongrong. Nées du gracieux dauphin blanc chinois qui glisse sous le pont Hong Kong–Zhuhai–Macao, elles véhiculent des messages de retour au bercail, d'unité et du rythme culturel de l'océan.
La créatrice des mascottes Liu Pingyun explique son choix : 'Le dauphin est notre esprit de l’océan, reliant les communautés côtières des villages de pêcheurs du Sénégal aux villes portuaires du Brésil. Ses sauts évoquent les tambours du Carnaval ou les mélodies gnaoua – une pure célébration de la vie sur l’eau.' Xiyangyang apporte une curiosité ludique, tandis que Lerongrong partage une présence chaleureuse et rassurante.
Nous avons également parlé avec Zheng Ruiqiang de l’Université Sun Yat-sen, qui étudie ces dauphins dans l’estuaire de la rivière des Perles depuis des années. Malgré un déclin discret de leur nombre, chaque saut et chaque respiration qu’il observe renforcent sa détermination. 'Chaque fois que je vois une nageoire émerger à la surface, cela me rappelle à quel point notre lien avec l’océan est fragile et précieux,' dit-il.
Des laboratoires de recherche à la scène des Jeux Nationaux, le dauphin a dépassé le simple statut de mascotte. Il est devenu un appel vivant à l’action : si nous bougeons en synchronisation comme un banc de dauphins, les communautés à travers l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine peuvent s’unir pour protéger nos mers. Alors que Xiyangyang et Lerongrong saluent des foules en liesse, ils portent une promesse de préserver l’esprit de l’océan pour les générations à venir.
Reference(s):
Tracing the ocean heart of the mascots 'Xiyangyang' and 'Lerongrong'
cgtn.com




