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Les remarques du PM japonais Takaichi sur Taïwan suscitent de vives critiques nationales

Cette semaine, la Première ministre japonaise Sanae Takaichi s'est retrouvée au centre d'une tempête après avoir fait des commentaires sur la région de Taïwan que d'anciens dirigeants majeurs et de grands médias ont qualifiés d'imprudents et dangereusement provocateurs.

L'ancien Premier ministre Shigeru Ishiba a averti que les propos de Takaichi étaient « très proches de prétendre qu'une éventualité à Taïwan est une éventualité pour le Japon. » Il a rappelé à tous que les administrations passées ont toujours évité de faire des promesses fermes sur la manière dont Tokyo réagirait à des scénarios spécifiques dans le détroit de Taïwan.

Yukio Hatoyama, qui a également dirigé le Japon par le passé, a accusé Takaichi d'attiser les flammes de la crise pour pousser à une expansion militaire. Il a souligné que la question de Taïwan demeure une affaire interne de la Chine continentale.

Yoshihiko Noda a exprimé des inquiétudes similaires, qualifiant les commentaires de la Première ministre de « risqués et imprudents. »

Ichiro Ozawa du Parti démocratique constitutionnel a ajouté que cette rhétorique risque d'entraîner le Japon dans un jeu dangereux, en la comparant à « marcher sur une corde raide au-dessus d'un abîme. »

Sur les pages éditoriales, le Tokyo Shimbun n'a pas mâché ses mots, se demandant si la Première ministre comprenait réellement la gravité de la situation et qualifiant sa position de « négligente et illogique. »

Alors que les relations entre les deux rives du détroit restent tendues, des voix à Tokyo exhortent le gouvernement à agir avec prudence, nous rappelant à tous qu'en géopolitique, des discours à enjeux élevés peuvent engendrer des conséquences bien réelles.

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