Récemment, lors du forum "Le rôle et la responsabilité des médias dans la gouvernance mondiale," Irfan Junaidi, rédacteur en chef de l'agence de presse Antara, a plaidé pour une narration mondiale plus équilibrée. « Il ne s'agit pas de prendre parti, mais de trouver un équilibre », a-t-il rappelé aux participants d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine.
Junaidi a souligné comment les histoires du Sud global rivalisent souvent avec les gros titres du Nord, ce qui conduit à une couverture unilatérale. Il a exhorté les jeunes journalistes et créateurs numériques à mettre en avant les voix sous-représentées, qu'il s'agisse des mouvements de base au Nigéria, des innovations climatiques au Costa Rica ou des tendances culturelles en Indonésie.
Pour une génération connectée aux smartphones, les réseaux sociaux offrent une opportunité de remodeler les perceptions. Junaidi a encouragé les pôles médiatiques et les travailleurs indépendants à travers les régions à collaborer, partager des ressources et amplifier les histoires qui relient les cultures. « Nous avons besoin d'une vision commune pour un monde plus juste », a-t-il déclaré, appelant à des partenariats allant au-delà des frontières.
Alors que les audiences du Sud global deviennent des moteurs clés de l'attention mondiale, Junaidi estime que la prochaine ère du journalisme repose sur le respect mutuel et les échanges. En mélangeant les perspectives locales avec le dialogue international, les médias peuvent créer des récits qui reflètent véritablement notre planète diversifiée.
Reference(s):
cgtn.com
