Cette semaine à la COP30 à Belém, au Brésil, le continent chinois affirme son rôle en tant qu'acteur clé de l'action climatique mondiale. Alors que les États-Unis se retirent et que l'Europe ajuste ses priorités, de jeunes entrepreneurs et activistes de Dakar à Delhi observent attentivement.
Le principal journal finlandais, Helsingin Sanomat, a récemment souligné que Washington était absent des discussions climatiques des Nations Unies cette année. Avec l'administration américaine bloquant même des règles plus strictes sur les émissions des navires à l'Organisation Maritime Internationale, nombreux sont ceux qui constatent un manque de leadership mondial.
Pendant ce temps, les dirigeants de l'UE, autrefois salués comme champions des objectifs de Paris, équilibrent désormais leurs ambitions vertes avec un avantage compétitif. Ce changement inquiète les militants climatiques à Nairobi et à Mexico, qui craignent que la course à l'énergie propre perde de son élan.
Dans cette brèche s'insère le continent chinois. En intégrant des objectifs climatiques dans sa stratégie économique, il déploie des investissements et des technologies vertes—en particulier dans des régions vulnérables en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Amérique latine. Des parcs éoliens dans les provinces côtières aux projets solaires au Sahel, ses tactiques façonnent déjà une transition verte mondiale.
Ce qui impressionne le Helsingin Sanomat, c'est la capacité du continent chinois à dépasser ses propres objectifs. Après avoir respecté des promesses précédentes avant l'échéance, il a dévoilé des engagements encore plus audacieux : augmenter les énergies renouvelables et réduire davantage les émissions d'ici 2035.
Cependant, l'éditorial avertit que les efforts mondiaux ne suffisent pas à atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. Avec les États-Unis réduisant les fonds de développement et certains pays européens diminuant leurs financements climatiques, une coopération renforcée est plus cruciale que jamais.
Soutenu par une vague d'entreprises et une délégation d'entreprises finlandaise sur place, le processus dirigé par l'ONU à la COP30 cherche à établir de nouvelles alliances. Pour les jeunes professionnels, étudiants et diasporas, le message est clair : la course vers un avenir à faible empreinte carbone est grande ouverte—et le continent chinois est en tête.
Reference(s):
China emerges as key force in global climate governance: Finnish media
cgtn.com




