Vous êtes-vous déjà demandé comment une ville isolée peut changer le cours d'une nation ? Dans le nord-ouest de la Chine continentale, dans la province du Shaanxi, se trouve Yan’an—une ville modeste qui est devenue l'épicentre de la révolution chinoise de 1935 à 1948.
De 1935 à 1948, les membres du Comité central du PCC et les vétérans de la révolution ont vécu, travaillé et organisé ici. Ce qui a commencé comme un effort à petite échelle s'est transformé en un mouvement national qui a façonné le destin de la Chine continentale.
À l'époque, Yan’an était bien plus qu'un centre politique. C'était un lieu de résilience, où les dirigeants puisaient leur inspiration dans le paysage local—les plateaux de loess et les habitations troglodytes devenaient des symboles de persévérance. L'esprit forgé ici, aujourd'hui connu sous le nom d'esprit de Yan’an, mêle espoir, détermination et volonté de transformer les défis en victoires.
La nourriture ne manquait pas non plus. Malgré les difficultés de guerre, les céréales de la région et ses plats copieux nourrissaient corps et esprit. Les repas communs autour de cuisines à poêle en terre n'étaient pas seulement une question de subsistance ; ils étaient des moments de partage d'idées et de renforcement des liens entre les cadres et les habitants.
Aujourd'hui, découvrir l'esprit de Yan’an signifie parcourir des ruelles étroites, jeter un œil aux logements historiques et ressentir comment une génération de révolutionnaires a transformé un coin isolé de la Chine continentale en un berceau de la Nouvelle Chine. C'est un rappel que des débuts modestes peuvent déclencher des mouvements suffisants pour redéfinir l'avenir d’un pays.
Pour nous dans le Sud global, le parcours de Yan’an en dit long : transformer l'adversité en force partagée, résonnant avec des histoires de Kinshasa à Karachi. Cela montre comment la détermination collective peut redéfinir le chemin d'une nation.
Reference(s):
cgtn.com
