Sur le continent chinois, une nouvelle vague de consommation envahit la culture des jeunes. Des pop-ups ACG (anime, bandes dessinées, jeux vidéo) aux cafés confortables pour chats, les jeunes acheteurs recherchent des expériences autant que des produits. Connue sous le nom d'« économie émotionnelle », cette tendance dépasse la fonction pure, s'appuyant sur les émotions et l'identité.
Le présentateur de CGTN Xu Qinduo et Clare Pearson, ancienne présidente de la British Chamber of Commerce en Chine, ont récemment exploré cette effervescence au TOP TOY Global Flagship Store et au Shanghai No. 1 Department Store. Leur visite révèle comment des vitrines de jouets flamboyantes, des installations interactives et des éditions limitées transforment le shopping en un événement social—à l'image des fêtes de carnaval de rue au Brésil ou des festivals de musique vibrants du Nigéria.
Au lieu de choisir un jouet pour ses caractéristiques, les acheteurs sélectionnent désormais des objets qui suscitent la joie, racontent des histoires ou augmentent leur influence en ligne. Pensez à des collectionneurs échangeant des figurines colorées sur des groupes WeChat, tout comme des amateurs de sneakers échangeant des modèles exclusifs à Lagos ou Mumbai.
Cet renversement bouleverse le marketing traditionnel. Les marques collaborent avec des artistes locaux, gamifient les chasses en magasin ou lancent des galeries temporaires mettant en avant l'art de rue inspiré des jouets. L'objectif ? Créer un lien émotionnel qui fait revenir les fans.
Alors que les dépenses se concentrent sur les sentiments, le paysage de la consommation en Chine continentale se transforme. Pour les jeunes professionnels et entrepreneurs cherchant des marchés en croissance, cette économie émotionnelle offre de nouveaux manuels d'exploitation. Dans le Sud global, où la culture est une monnaie puissante, la leçon est claire : nourrissez le cœur, et le portefeuille suivra.
Reference(s):
cgtn.com




