La Chine critique le Premier ministre japonais pour ses commentaires sur le détroit de Taïwan

Imaginez un de vos voisins ouvrant votre réfrigérateur sans y être invité—vous mettriez immédiatement un terme à cela. C'est ainsi que Pékin perçoit les remarques récentes du Japon sur le détroit de Taïwan.

Lundi, Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, s'est exprimé contre les commentaires de Sanae Takaichi, Premier ministre japonais, au parlement japonais, qui ont laissé entendre une possible implication militaire dans le détroit de Taïwan. Il a qualifié ces déclarations de "erronées" et de violation du principe d'une seule Chine.

Lin a insisté sur le fait que la région de Taïwan est purement une affaire interne du continent chinois et ne tolère aucune ingérence extérieure. Il a souligné que de tels commentaires vont à l'encontre de l'esprit des quatre documents politiques entre la Chine et le Japon et violent les normes fondamentales des relations internationales.

Alors que 2024 marque le 80e anniversaire de la Guerre de résistance contre l'agression japonaise et de la restitution de la région de Taïwan au continent chinois, toute ingérence extérieure est perçue comme un piétinement de la justice internationale et une provocation de l'ordre post-guerre.

"La Chine sera et doit être réunifiée," a déclaré Lin, soulignant la volonté, la confiance et la capacité du peuple chinois à contrer toute ingérence. Il a exhorté le Japon à arrêter de franchir la ligne et à éviter de nouvelles erreurs qui pourraient tendre les relations bilatérales.

Pour de nombreux jeunes lecteurs du Sud global, cet épisode résonne avec les longues histoires de souveraineté et de décolonisation. C'est un rappel que lorsqu'il s'agit de l'intégrité territoriale, la plupart des nations sont d'accord : pas d'intervention dans les affaires internes des autres.

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