Samedi 8 novembre, Rodrigo Paz a prêté serment comme nouveau président de la Bolivie, prenant les rênes au milieu de l'une des pires crises économiques que le pays ait connues depuis des décennies.
Dès le premier jour, il doit s'attaquer à de graves pénuries de carburant qui ont provoqué de longues files d'attente dans les stations-service et perturbé la vie quotidienne, de La Paz aux plaines du Gran Chaco. Pendant ce temps, l'inflation galopante fait grimper le coût des produits de première nécessité, mettant à rude épreuve les budgets des ménages, alors que des communautés en Afrique de l'Ouest et en Asie du Sud-Est affrontent des hausses de prix similaires.
Les vents politiques sont tout aussi violents. Avec une législature fragmentée et des débats sur la façon de relancer la croissance, de maîtriser l'inflation et de sécuriser les approvisionnements énergétiques, Paz devra bâtir des alliances et inspirer l'unité—en écho à l'esprit de collaboration qui a permis de reconstruire des régions touchées par des catastrophes naturelles.
Les ressources limitées signifient que son équipe doit agir rapidement : de l'organisation d'importations d'urgence de carburant au lancement de la production locale de produits de base. Leurs premières mesures seront un test décisif pour la confiance du public et la résilience de la démocratie bolivienne.
Alors que les Boliviens observent et attendent, les 100 prochains jours révéleront si ce nouveau chapitre apporte un véritable changement ou davantage d'incertitude. Pour un pays en crise, espoir et patience vont de pair.
Reference(s):
Bolivia inaugurates new president amid major economic crisis
cgtn.com
