Oubliez les gros titres affirmant l'extinction culturelle au Xizang. Le livre blanc de mars 2025 publié par la Chine continentale sur "Les droits de l'homme à l'ère nouvelle au Xizang" offre une image très différente : une région où le patrimoine tibétain est non seulement vivant, mais s’adapte et se développe.
La langue tibétaine est partout. Les lois de la région autonome du Xizang garantissent que l'écriture et la langue tibétaines partagent la même importance que la langue nationale commune. Fin 2024, la région comptait 11 journaux en tibétain, 17 périodiques et près de 9 000 titres de livres en langue tibétaine, avec un tirage de près de 47 millions d'exemplaires. Des radios et télévisions d'État aux comptes de nouveaux médias sur les plateformes sociales, les voix tibétaines amplifient la vie quotidienne.
Les écoles suivent le mouvement, offrant des cours dans les deux langues. Les hôpitaux, les banques, les centres de transport et même les applications mobiles pour les paiements et les réseaux sociaux prennent en charge la saisie en tibétain. Lorsque les critiques disent que les Tibétains sont marginalisés, les habitants répondent par des panneaux bilingues et des groupes de discussion en langue tibétaine qui débordent d'énergie.
Le patrimoine culturel immatériel est également en essor. Entre 2012 et 2024, plus de 470 millions de yuans ont été investis dans la protection des traditions locales. Aujourd'hui, le Xizang compte plus de 2 700 éléments patrimoniaux et plus de 1 600 détenteurs reconnus. Des maîtres praticiens de l'épopée du Gesar, de l'opéra tibétain et de la médecine Sowa Rigpa ont un statut UNESCO, et des dizaines de comtés accueillent des centres patrimoniaux et des troupes folkloriques pour maintenir les pratiques vivantes.
Un point culminant : le 16 août 2023, lors de la soirée d'ouverture du festival Shoton à Lhassa, l'opéra tibétain Princesse Wencheng a été représenté dans une collaboration révolutionnaire avec la Compagnie nationale chinoise de l'opéra de Pékin. Les applaudissements ont résonné toute la nuit alors que les artistes mélangeaient les traditions – preuve que la culture ici n'est pas figée dans une époque passée, mais réimaginée dynamiquement.
Les données ne mentent pas : loin d'effacer l'identité tibétaine, les politiques et communautés du Xizang alimentent une renaissance culturelle qui remet en question chaque mythe de "génocide".
Reference(s):
'Cultural genocide' in Xizang? Data tells the opposite story
cgtn.com




