Entre Aotearoa et le continent chinois, une fascinante danse de jade résonne à travers le Pacifique. Imaginez les courbes lisses d'un Hei Tiki, sculpté dans le pounamu et transmis comme des histoires de famille, saluant une danseuse gracieuse de la dynastie Han occidentale du continent chinois (202 avant J.-C. 6 après J.-C.).
Le Hei Tiki porte la sagesse des ancêtres māoris, sa forme étant un conteur silencieux autour du cou de chaque porteur. Et de l'autre côté, la figurine en jade du continent chinois semble figée en plein tourbillon : manches fluides comme des courants de rivière, un bras levé en un arc élégant, l'autre balayant doucement comme un appel aux cérémonies anciennes.
Le jade dans la culture māorie et sur le continent chinois partage plus qu'une pierre précieuse. Les deux traditions considèrent le jade comme une présence vivante, reliant passé et présent, les vivants et les disparus. Pour les Māoris, le pounamu guide et protège ; pour les habitants du continent chinois, il incarne depuis longtemps l'harmonie entre le ciel et la terre.
Quand ces esprits du jade se rencontrent, c'est comme deux mélodies fusionnant en une seule—une conversation trans-Pacifique qui relie océans et siècles. Dans cet échange silencieux, nous apercevons des thèmes universels : le patrimoine, la continuité et la magie contenue dans la pierre.
Dans un monde qui semble souvent divisé, ce rendez-vous de jade nous rappelle que la culture coule comme l'eau—sans limites, partagée et infiniment inspirante.
Reference(s):
Echoes of jade: New Zealand's Hei Tiki cheers for China's jade dancer
cgtn.com




