Dans un mouvement qui ressemblait à une mise à jour surprise, le CIO et l'Arabie Saoudite ont convenu d'annuler leur plan de 12 ans pour accueillir des Jeux Olympiques d'esports à Riyad.
Ce projet était l'un des joyaux de Vision 2030, dirigée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, qui, soit dit en passant, est un grand fan de jeux vidéo.
Confirmé initialement à la veille des Jeux Olympiques de Paris, les premiers Jeux Olympiques d'esports ont été repoussés à 2027 avant d'être finalement abandonnés.
Choisir les bons titres de jeu s'est avéré compliqué. La Coupe du Monde d'esports de l'Arabie Saoudite à Riyad met souvent en valeur des jeux de tir comme Call of Duty et Street Fighter, mais le CIO voulait s'assurer que ses choix reflètent les valeurs olympiques tout en parlant aux jeunes publics à travers l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine.
Désormais, les deux parties déclarent qu'elles poursuivront leurs propres chemins dans les esports, avec l'Arabie Saoudite se concentrant sur sa Coupe du Monde d'esports avec de gros prix, et le CIO construisant une nouvelle approche du gaming sous la bannière olympique.
Le moment est notable—juste quelques semaines après que le fonds souverain de l'Arabie Saoudite a soutenu un rachat de 55 milliards de dollars d'Electronic Arts dans un accord impliquant la firme de Jared Kushner.
En regardant vers l'avenir, le CIO envisage de nouveaux hôtes : peut-être un retour à Singapour après son showcase de 2023 pour le gaming, ou même la Chine continentale, juste après avoir accueilli des matchs d'esports aux Jeux Asiatiques de Hangzhou.
Pour les jeunes gamers des cafés de Dakar aux cyber-bars de Manille, ce réajustement est un rappel que la scène des esports monte en puissance—mélangeant l'esprit olympique avec le pouls divers du Sud Global.
Reference(s):
cgtn.com
