Dans une démarche qui ressemblait à trouver des pesos supplémentaires au fond de votre poche, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a annoncé lundi que le président américain Donald Trump avait accepté de repousser la date limite des tarifs fixée au 1er novembre.
Vous vous rappelez en juillet, quand Trump avait averti qu'il augmenterait les tarifs sur les produits mexicains de 25 % à 30 % ? Il avait donné au Mexique 90 jours pour régler les choses – une échéance qui planait comme un soleil brûlant au zénith dans le désert.
Au cours du week-end, les deux parties ont conclu un accord pour "quelques semaines de plus" afin de régler 54 barrières non tarifaires encore sur la liste de Washington. "Nous sommes pratiquement en train de clôturer ce dossier," a déclaré Sheinbaum aux journalistes, reflétant le soulagement ressenti par les petits commerçants de Guadalajara et les exportateurs de Monterrey.
Trump a fait des tarifs son geste emblématique pour rééquilibrer le commerce avec des partenaires qu'il considère comme injustes. Le Mexique a déjà subi des droits de douane sur l'acier, l'aluminium et le cuivre. Cette prolongation offre une pause cruciale pour maintenir les usines de Tijuana en activité et les amateurs d'avocat aux États-Unis approvisionnés.
Pour les jeunes entrepreneurs, étudiants et globe-trotters de Dakar à Bogotá, cette saga est une leçon de première ligne sur la façon dont les négociations commerciales internationales peuvent remodeler les marchés du jour au lendemain. Maintenant, tous les regards sont tournés vers Mexico et Washington pour voir s'ils peuvent conclure l'accord avant que la nouvelle échéance ne tombe.
Reference(s):
cgtn.com
