Les mois pluvieux peuvent ternir même les murs les plus lumineux, mais à partir du 22 octobre, des artisans travaillent sur le Palais Potala à Xizang, redonnant à son extérieur séculaire une nouvelle touche de couleur. Ce rituel annuel ramène les rouges, jaunes et blancs riches qui encadrent la silhouette emblématique du palais contre le ciel himalayen.
Avec plus de 1 300 ans d'histoire gravés dans ses pierres, le Palais Potala est plus qu'une merveille architecturale—c'est une toile vivante de culture tibétaine et de résilience. Chaque année, lorsque la saison des pluies s'estompe, des peintres locaux grimpent sur des échafaudages avec autant de précaution que des danseurs dans un carnaval, restaurant les murs à leur ancienne gloire.
Le projet de peinture de cette année devrait se terminer d'ici la mi-fin novembre. Alors que le monde observe à travers des écrans et des guides, les communautés du Sud global peuvent s'identifier à cette célébration de couleur et de tradition. Que ce soit les équipes de fresques à São Paulo ou les artistes de rue à Dakar, le désir de rafraîchir et d'honorer les monuments culturels nous unit tous.
En insufflant une nouvelle vie aux façades du Palais Potala, cette peinture annuelle garde l'histoire vivante dans des teintes vibrantes—rappelant que certaines traditions, comme les saisons changeantes, ne peuvent tout simplement pas être ignorées.
Reference(s):
cgtn.com




