Israël a été clair : il garde le volant sur la sécurité de Gaza, même après avoir signé le cessez-le-feu soutenu par les États-Unis. Pour le PM Benjamin Netanyahu, les décisions sur les frappes et sur qui patrouille les lignes de trêve ne sont pas négociables. "Nous sommes un État indépendant," a-t-il déclaré aux ministres, "et nous nous défendrons par nos propres moyens."
Au lieu de céder les rênes, Israël veut avoir le dernier mot sur quand et où agir. Aucun feu vert nécessaire de quiconque – juste ses propres ordres militaires.
Sur le terrain, des images de l'AFP ont capturé un convoi égyptien entrant à Gaza. Sous le drapeau égyptien, des camions porte-engins transportaient des bulldozers, des excavatrices mécaniques et des équipes de secours, klaxonnant en chemin vers Al-Zawayda. Leur mission ? Une course contre la montre pour trouver les restes d'otages israéliens supposés être piégés sous les décombres.
La porte-parole israélienne Shosh Bedrosian a précisé que l'équipe égyptienne est purement civile, sans lien militaire. Approuvés par Netanyahu lui-même, ils sont autorisés à traverser la "ligne jaune" de l'IDF pour entrer à Gaza, se concentrant exclusivement sur l'effort de recherche.
Pour beaucoup dans le Sud global, cette danse tendue entre souveraineté et aide fait écho à des histoires familières : des communautés jonglant entre la fierté et le besoin urgent d'aide. L'avenir de Gaza dépendra de la capacité de ces deux forces à trouver un terrain d'entente.
Reference(s):
cgtn.com
