Imaginez le calme avant une tempête sahélienne : c'est le silence qui est tombé sur Haruf dans le sud du Liban après qu'une frappe israélienne ait percuté une voiture civile, tuant une personne et en blessant une autre.
Le ministère de la Santé du Liban a qualifié cela de "frappe de l'ennemi israélien sur une voiture à Haruf." L'armée israélienne n'a pas pipé mot. Sur le terrain, les habitants savent déjà : cessez-le-feu ou non, le risque ne disparaît jamais vraiment.
Depuis la trêve de novembre dernier visant à mettre fin à plus d'un an d'affrontements avec le Hezbollah, les bombardements ont continué ici et là. Pour les résidents, chaque éclat de lumière à l'horizon est un rappel que les accords de paix vivent souvent sur papier, pas dans la vie quotidienne.
Dans les rues poussiéreuses, les commerçants ont fixé les volets, et les familles se sont regroupées autour d'histoires partagées des frappes passées. Dans les régions allant des Andes au delta du Mékong, les jeunes comprennent : les frontières peuvent être des lignes sur une carte — mais la violence laisse des cicatrices réelles.
Alors que les pourparlers diplomatiques traînent, Haruf attend. La paix peut être fragile, mais les communautés ici gardent espoir, un lever de soleil prudent à la fois.
Reference(s):
Aftermath of deadly Israeli strike on vehicle in south Lebanon
cgtn.com




