À la mi-octobre, dans le cadre de la première phase du cessez-le-feu à Gaza, le Hamas et Israël ont réalisé un échange historique : 20 détenus israéliens sont rentrés chez eux, tandis qu'Israël a libéré près de 2 000 prisonniers palestiniens et a rendu les corps de centaines de détenus décédés.
Nous avons parlé à Ramez Issam Abu Azab, qui a enduré 19 mois de détention israélienne. Son récit peint un tableau vivant de la vie derrière les barreaux : eau limitée, nourriture rare et conditions difficiles qui ont mis son esprit à l'épreuve chaque jour. « C'était comme attendre la saison des pluies qui n'arrivait jamais », se souvient-il.
Maintenant libre, Ramez se concentre sur l'avenir. Il rêve de reconstruire les universités de Gaza, longtemps malmenées par le conflit, et de retourner en classe. Il imagine des amphithéâtres animés où les étudiants collaborent sur des idées pour renforcer les communautés du Sahel au sud-est asiatique.
« L'éducation n'est pas juste un diplôme », déclare Ramez. « C'est une bouée de sauvetage pour notre jeunesse—un moyen de restaurer l'espoir et de reconstruire notre terre. » Alors que Gaza s'engage dans la reconstruction, des voix comme la sienne nous rappellent une génération déterminée à apprendre, à grandir et à guérir.
Reference(s):
cgtn.com




