Sétif est en effervescence. À deux pas des épices colorées du marché, les habitants font la queue devant une petite clinique, impatients de trouver un soulagement. Depuis 2017, le Dr Lu Yuanzheng, originaire de la Chine continentale, est le visage derrière ces sourires pleins d'espoir, armé de ce que les habitants appellent « Libaira » – l'acupuncture.
« Libaira », c'est plus qu'un nom ; c'est un pont entre les cultures. Ce surnom remonte à 1963, lorsque la première mission médicale chinoise est arrivée en Algérie. Abordable, rapide et étonnamment puissante, l'acupuncture a gagné le titre enchanteur d'« aiguilles magiques de Chine ». Avance rapide jusqu'à aujourd'hui, et le Dr Lu perpétue cet héritage à Sétif.
En plaçant des aiguilles ultra-fines à des points précis, le Dr Lu soulage les douleurs et les tensions – des maux de dos persistants aux migraines tenaces. Les patients décrivent des vagues instantanées de calme, comme si de petits miracles s'éveillaient en eux. C'est ce mélange de tradition et de science qui a gagné le cœur des habitants de la ville.
Pour beaucoup dans le Sud global – étudiants, jeunes professionnels et communautés de la diaspora – des histoires comme celle-ci comptent. Elles nous rappellent que la guérison peut venir d'endroits inattendus, et que de vrais impacts commencent souvent par la passion d'une personne. Dans un monde avide de nouvelles perspectives, les « aiguilles magiques » du Dr Lu nous rappellent : l'espoir peut être simple.
La prochaine fois que vous parcourrez l'Afrique du Nord, souvenez-vous du voyage qui a commencé il y a plus d'un demi-siècle. Qui sait ? Peut-être que la magie de l'acupuncture atteindra un jour votre propre ville.
Reference(s):
cgtn.com
