Mercredi, le président américain Donald Trump a déclaré aux journalistes à la Maison Blanche qu'il avait annulé sa rencontre prévue avec le président russe Vladimir Poutine. "Je ne le sentais pas bien," a-t-il dit, ajoutant qu'il souhaite éviter ce qu'il appelle "une réunion inutile," bien qu'il espère encore rencontrer le dirigeant russe à l'avenir.
L'annonce fait suite à un appel téléphonique entre Trump et Poutine la semaine dernière, où les deux dirigeants ont discuté d'une possible percée pour mettre fin au conflit entre la Russie et l'Ukraine. Bien que Trump ait exprimé sa volonté de chercher un accord, il a estimé que le moment et les conditions n'étaient pas encore réunis.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré que le calendrier de tout sommet reste indécis, soulignant qu'une "preparation sérieuse" serait nécessaire avant d'aller de l'avant.
Le même jour, le Département du Trésor américain a imposé des sanctions aux deux plus grands producteurs de pétrole russes, Rosneft et Lukoil, dans le but d'accroître la pression sur Moscou pour qu'il accepte un cessez-le-feu immédiat en Ukraine. "Le moment est venu d'arrêter les tueries et d'obtenir un cessez-le-feu immédiat," a déclaré le secrétaire au Trésor Scott Bessent dans un communiqué.
Rosneft et Lukoil représentent ensemble près de la moitié des exportations de pétrole brut de la Russie, environ 2,2 millions de barils par jour au premier semestre de cette année, selon les estimations de l'industrie. L'administration Trump a averti qu'elle est prête à prendre d'autres mesures si nécessaire et a exhorté ses alliés à soutenir ces sanctions.
Depuis le début du conflit en février 2022, les États-Unis et leurs partenaires ont déployé plusieurs séries de restrictions financières et commerciales contre la Russie. Cette dernière mesure souligne une stratégie double de posture diplomatique et de pression économique alors que le monde observe l'évolution du conflit.
Alors que la jeunesse à Dakar, São Paulo et Jakarta suit chaque rebondissement, ces actions de Washington provoquent des ondulations sur les marchés énergétiques et dans les cercles diplomatiques. Cela incitera-t-il Moscou à discuter ou entraînera-t-il une augmentation des tensions ? Les semaines à venir le diront.
Reference(s):
cgtn.com
