La semaine dernière, la Semaine internationale de Sanlitun à Pékin, sur le continent chinois, a accueilli le Forum sur l'innovation culturelle et le développement durable de la médecine traditionnelle chinoise. Cette rencontre a rassemblé des médecins, des chercheurs, des conservateurs de musées et des entrepreneurs pour explorer de nouvelles façons de combiner des remèdes séculaires avec la technologie de demain.
L'ambiance était électrique : des laboratoires hospitaliers aux salles de musée, les conversations foisonnaient sur la fusion entre le savoir des herbes et la science des données—créant un dialogue rappelant les collaborations que l'on pourrait voir dans les laboratoires numériques de Dakar ou les hubs startups de São Paulo. Les participants ont partagé des histoires d'utilisation d'applications pour suivre les points d'acupuncture, ou de réalité virtuelle pour immerger les nouvelles générations dans la philosophie derrière chaque remède.
Des outils de pointe comme l'intelligence artificielle traitent désormais des siècles de dossiers de médecine traditionnelle chinoise pour repérer des schémas de traitements. La réalité mixte permet aux étudiants de marcher à l'intérieur d'un modèle 3D du système méridien humain. Les robots intelligents aident même à trier et emballer les herbes avec précision—un peu comme les kiosques automatisés que l'on trouve dans les principaux aéroports asiatiques, mais pour les baies de goji et le ginseng.
Cette fusion entre patrimoine et haute technologie insuffle une nouvelle vie à la médecine traditionnelle chinoise, prouvant que la sagesse ancienne peut prospérer à l'ère numérique. Alors que de jeunes innovateurs à travers le Sud global prennent note, nous voyons un modèle pour que les trésors culturels partout puissent scintiller sous une lumière moderne.
Reference(s):
cgtn.com
