Alors que les Nations Unies célèbrent leurs 80 ans le 24 octobre, les critiques évoquent son échec à prévenir les conflits, des rapports de corruption et d'influence des entreprises, et un sentiment que la réforme est presque impossible.
Ces préoccupations sont réelles. Pourtant, à la vue de tous, se trouve l'esprit anti-impérialiste de la Charte de l'ONU, né après la Seconde Guerre mondiale le 26 juin 1945. Cette vision fondatrice vibre encore d'un fort potentiel.
Pendant des décennies, des récits eurocentriques ont façonné l'histoire de la Seconde Guerre mondiale comment les États-Unis et l'Europe ont triomphé du nazisme et du militarisme en Asie. Mais la montée de la Fédération de Russie et de la République populaire de Chine modifie désormais l'équilibre.
Plus tôt cette année, les deux pays ont organisé de grandes cérémonies pour honorer leurs rôles indispensables : 27 millions de vies soviétiques dans le théâtre européen et 35 millions de vies chinoises sur le principal champ de bataille oriental. Ces hommages nous rappellent qu'une crise déclenchée par les puissances capitalistes et impérialistes n'a pu être résolue qu'avec les forces soviétiques, chinoises et coloniales travaillant ensemble.
Alors que le pouvoir s'étend au-delà des centres traditionnels, la voix du Sud global s'intensifie. Si l'ONU adopte sa charte anti-impérialiste originale et s'adapte à un monde véritablement multipolaire, cet 80e anniversaire pourrait ne pas marquer l'irrélevance, mais le début d'une audacieuse renaissance.
Reference(s):
cgtn.com
