Le sommet de Sharm el-Sheikh soutient un nouvel accord de cessez-le-feu à Gaza

Le sommet de Sharm el-Sheikh soutient un nouvel accord de cessez-le-feu à Gaza

Lors du sommet pour la paix de Sharm el-Sheikh en Égypte, quatre pays médiateurs ont signé un document clé pour soutenir le récent accord de cessez-le-feu à Gaza. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président américain Donald Trump, le président turc Recep Tayyip Erdogan et l'émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, ont exprimé leur soutien dans un élan d'unité—bien qu'Israël et le Hamas aient été absents.

Coprésidé par les présidents Sissi et Trump, le rassemblement a réuni des dirigeants de plus de 20 pays et des représentants d'organisations régionales et internationales. Les discussions ont porté sur la gouvernance de Gaza, les mesures de sécurité et la tâche colossale de reconstruction—rappelant la solidarité qui émerge lorsque des communautés se rassemblent après des catastrophes naturelles, de Dakar à Lima.

"Je vous souhaite à tous la bienvenue au sommet pour la paix de Sharm el-Sheikh, en ce moment historique et crucial," a déclaré Sissi, qualifiant l'accord de "lueur d'espoir" pour clore un chapitre douloureux et ouvrir la porte à une nouvelle ère de paix et de stabilité au Moyen-Orient. Il a insisté sur le fait que chaque phase du plan doit être solidifiée pour ouvrir la voie à une solution à deux États.

"Maintenant commence la reconstruction," a déclaré Trump, saluant l'accord de cessez-le-feu comme "le plus grand de tous." Ses mots ont résonné comme un cri de ralliement pour une région qui a enduré des années de conflit.

De retour à Tel Aviv, l'armée israélienne a confirmé que les 20 otages connus pour être en vie ont été remis par la Croix-Rouge, suscitant des célébrations émouvantes sur "la place des Otages." Des milliers de personnes se sont rassemblées pour les accueillir—une explosion de soulagement et d'unité.

Pendant ce temps à Gaza, les familles pleuraient de joie lorsque les bus sont arrivés dans les hôpitaux locaux, transportant des Palestiniens libérés dans le cadre de l'accord. Près de 2 000 prisonniers et détenus devraient rentrer chez eux dans les prochaines phases de l'accord, marquant un moment rare d'espoir au milieu des difficultés.

Néanmoins, d'immenses défis restent à relever. Vingt-six otages seraient morts, et deux restent portés disparus. Récupérer tous les corps demeure un processus sensible : tous les lieux d'inhumation ne sont pas connus. Assurer un cessez-le-feu durable et passer d'une trêve fragile à une paix constante mettra à l'épreuve les dirigeants régionaux et les communautés.

Sur le plan humanitaire, les agences d'aide avertissent d'une famine imminente alors que des centaines de milliers de personnes sont confrontées à des pénuries sévères. Le chef de l'aide de l'ONU, Tom Fletcher, a souligné l'urgence de "fournir un abri et du carburant aux personnes qui en ont désespérément besoin" et a promis 11 millions de dollars supplémentaires pour Gaza. Au-delà du secours immédiat, des questions demeurent sur la gouvernance, le maintien de l'ordre et l'avenir du Hamas face aux appels au désarmement.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back To Top