Buenos Aires vibre avec un nouveau type de trafic—des trajets silencieux et sans émission grâce au constructeur automobile chinois BYD. Fraîchement arrivés dans les rues, les modèles électriques et hybrides de l’entreprise sont disponibles alors que le gouvernement argentin a supprimé d'importants droits d'importation, rendant les véhicules verts plus accessibles aux jeunes conducteurs et aux citadins.
Pour beaucoup dans le Sud global, les droits de douane ont souvent constitué un obstacle à la technologie moderne abordable—des smartphones aux panneaux solaires. La décision de l'Argentine de supprimer les taxes sur les VE reflète des efforts similaires dans des pays comme le Kenya et l’Inde, où la suppression des taxes a suscité l'intérêt des consommateurs pour des alternatives plus propres. Désormais, les Argentins soucieux de l’environnement peuvent tester les derniers modèles sans se ruiner.
Fondée il y a plus de 15 ans, BYD est passée d’un fabricant de batteries à l'un des principaux producteurs mondiaux de véhicules électriques. Sa dernière expansion dans la troisième économie d'Amérique latine témoigne d'une stratégie globale qui va de l'Afrique du Sud à l’Asie du Sud-Est—et maintenant aux rues vibrantes de Buenos Aires.
Alors que des concessions BYD ouvrent dans des quartiers clés comme Recoleta et Palermo, l’entreprise envisage des partenariats locaux pour assembler les véhicules sur place, stimulant ainsi les opportunités d’emploi et réduisant les coûts de transport. Bien que des défis subsistent—des infrastructures de recharge aux mises à niveau des réseaux électriques—ce lancement marque une étape prometteuse vers une mobilité urbaine plus verte en Argentine et au-delà.
Reference(s):
cgtn.com
