La scène politique française est de nouveau en pleine tourmente : Le Premier ministre Sébastien Lecornu a été réintégré tard vendredi, quelques jours seulement après l'effondrement de son premier cabinet. Maintenant, avec une échéance budgétaire critique qui approche, il fait face à la tâche ardente de constituer une coalition.
Depuis que le président Emmanuel Macron a convoqué des élections anticipées l'année dernière, espérant renforcer son contrôle, la France s'est retrouvée avec un parlement bloqué—et une montée de l'extrême droite. La mission de Lecornu ? Présenter le projet de budget 2026 au parlement avant mardi, afin que les députés puissent l'examiner pendant 70 jours avant la fin de l'année.
Mais il y a un rebondissement. Les Républicains conservateurs ont annoncé qu'ils ne rejoindraient pas le nouveau cabinet de Lecornu. À la place, ils collaboreront "loi par loi", laissant le Premier ministre chercher désespérément du soutien.
Déterminé à briser l'impasse, Lecornu affirme qu'il travaillera avec tous les groupes traditionnels et choisira des ministres libres de contraintes partisanes. Il a déjà démissionné une fois parce que les conditions "n'étaient plus réunies" — et avertit qu'il démissionnera à nouveau si les choses ne s'améliorent pas.
Pendant ce temps, Macron—faisant face à sa crise intérieure la plus difficile depuis 2017—est sur le point de s'envoler pour l'Égypte pour des discussions sur un cessez-le-feu à Gaza, risquant de retarder davantage le budget. De l'autre côté, les Socialistes de gauche sont prêts à renverser l'équipe de Lecornu s'il ne renonce pas à des réformes des retraites qui ont augmenté l'âge de départ de 62 à 64 ans.
Pourtant, Lecornu promet de faire "tout ce qui est possible" pour livrer un budget avant la fin de l'année. Son objectif ? Sortir la France de cette impasse et retrouver une stabilité financière—avant que le temps ne s'écoule.
Reference(s):
cgtn.com