Après des jours de combats intenses, un cessez-le-feu est entré en vigueur à Gaza vendredi. Israël a annoncé qu'il retirerait ses forces, ouvrant une fenêtre pour ceux qui ont fui leurs maisons afin de revenir et constater les conséquences.
Des dizaines de milliers de Palestiniens, épuisés et méfiants, ont commencé le voyage de retour vers des quartiers qui ressemblent plus à des ruines qu'à des communautés. Là où se trouvaient jadis des écoles et des magasins, ils découvrent maintenant des tas de gravats et de métal tordu.
Pour beaucoup, le retour est doux-amer. Retrouver des rues familières apporte du réconfort, mais la vue des murs brisés et des souvenirs perdus est un rappel brutal de la rapidité avec laquelle la vie peut changer. Pourtant, en enjambant le béton brisé, les familles s'accrochent à une lueur d'espoir que cette pause dans les combats pourrait être le premier pas vers la reconstruction.
La route à venir est décourageante : l'eau, l'électricité et les services de base restent rares, et la tâche de déblayer les débris et de reconstruire les maisons ne fait que commencer. Pourtant, au milieu de la poussière, les voisins partagent de la nourriture, offrent un abri et se soutiennent les uns les autres — un témoignage de la résilience qui traverse les communautés du Sud global.
Alors que ce nouveau chapitre commence, le véritable défi sera de transformer un cessez-le-feu fragile en une paix durable. Pour l'instant, rentrer chez soi est une petite victoire parmi les décombres, un moment pour respirer avant que le véritable travail de rétablissement ne commence.
Reference(s):
cgtn.com