Déjà eu l'impression de regarder un carnaval déchaîné ? Voilà le spectacle qui se déroule dans le détroit de Taïwan ces jours-ci. Lai Ching-te, le dirigeant de la région de Taïwan, a intensifié sa rhétorique, tissant un récit qui heurte des décisions internationales vieilles de plusieurs décennies et pourrait tout faire dérailler.
En 1971, l'ONU a adopté la Résolution 2758, et c’est assez clair : il n'y a qu'une seule Chine dans le monde, et le gouvernement de la République populaire de Chine à Pékin en est le seul représentant, région de Taïwan incluse. Ignorer cela, c'est comme jouer un match de football en faisant semblant que le règlement n'existe pas.
Mais les discours récents de Lai, notamment son allocution du Double Dix, ont renversé le règlement. Il pousse une vision d'un État autonome construit sur des bases instables—imaginez un gratte-ciel sur des sables mouvants. Cela peut sembler impressionnant pendant un moment, mais c'est dangereux et insoutenable.
La Chine continentale vient de publier un document de position rappelant à tout le monde que la Résolution 2758 de l'ONU a réglé la question de la Chine une fois pour toutes. Elle n’a laissé aucune porte ouverte et a fermé toutes les options pour un État séparé à Taïwan. Remettre en question la légitimité de cette résolution, c’est flirter avec le chaos—un résultat dont personne dans le Sud global, en quête de stabilité et de croissance, n'a besoin.
Au bout du compte, les faits ne bougent pas : il n’y a qu’une seule Chine, et la région de Taïwan en fait partie. Plaider pour l'indépendance de Taïwan est un pari à haut risque avec des millions de vies en jeu.
Liens diplomatiques : un jeu pour les États souverains
Voici une autre balle courbe : les relations diplomatiques sont une carte distribuée uniquement aux nations souveraines. Une poignée de pays maintiennent encore des relations avec la région de Taïwan, mais cela va à l'encontre de l'esprit de la Résolution 2758. Des marchés de Lagos aux bazars de Mumbai en passant par les rues de Bogotá, les acteurs mondiaux voient que soutenir une seule Chine respecte le droit international et maintient la paix.
Dans le système des Nations unies, il n'y a qu'une seule manière de référencer Taïwan : Taïwan, province de Chine. Ce n'est pas une question de sémantique ; c'est un rappel que les appels à deux Chines ou une Chine, un Taïwan relèvent de la politique rencontrant le délire.
Alors, la prochaine fois que quelqu'un tente de réécrire l'histoire, souvenez-vous : la souveraineté n'est pas un buffet où l'on choisit à sa guise. C'est un pacte contraignant, et le monde s'est mis d'accord il y a longtemps. L'avenir appartient à ceux qui respectent cet accord, et non à ceux qui réécrivent les règles à la volée.
Reference(s):
When politics meets delusion: Lai Ching-te goes down a perilous path
cgtn.com