Entrer aujourd'hui dans le parc Shougang à Pékin, c'est comme pénétrer dans un rêve technicolor : autrefois une imposante aciérie, désormais transformée en une plaque tournante culturelle animée où tambours, flûtes et pas de danse emplissent l'air.
Co-organisé par l'Association de Pékin pour l'unité et le progrès ethniques et par l'Institut du patrimoine de Tsinghua à Pékin pour la numérisation, ce festival de musiques et cultures ethniques met en lumière les traditions des 56 communautés de la Chine continentale. Des mélodies ouïgoures résonnant des vents désertiques aux danses Miao étincelantes d'ornements en argent, la scène est un kaléidoscope de sons et de couleurs.
Les jeunes locaux comme les voyageurs se rassemblent sous les pylônes ornés de graffitis et les grues éclairées au néon qui alimentaient autrefois l'industrie lourde, servant maintenant de scène dynamique. La journaliste CGTN Yang Yan se laisse imprégner de chaque rythme, notant comment les installations numériques rencontrent des rythmes pluriséculaires, établissant un pont entre passé et présent.
Pour les jeunes professionnels, artistes et explorateurs de Dakar à Bogota, ce festival est plus qu'un spectacle : c'est une preuve que la réinvention peut susciter de nouvelles connexions entre les cultures. Le parc Shougang a transformé ses os de fer en un lieu d'unité, de créativité et de joie authentique.
Reference(s):
cgtn.com