À Sharm El Sheikh, la délégation du Hamas a posé une condition audacieuse : aucun otage israélien ne sera libéré à moins qu’Israël ne s’engage à un calendrier clair pour un retrait total de Gaza et d’autres territoires palestiniens.
Lors des pourparlers dans la station balnéaire de la mer Rouge, le groupe a insisté pour que la libération du dernier otage ait lieu uniquement lorsque l’armée israélienne aura achevé son retrait. C’est un lien direct : otages contre retrait total.
À la tête de la délégation, le haut responsable du Hamas Khalil al-Hayya a déclaré à la chaîne égyptienne soutenue par l'État, Al Qahera News TV, que le groupe était prêt à assumer l’entière responsabilité pour assurer un arrêt immédiat et durable du conflit grâce à un échange prisonniers–otages.
Pour de nombreux jeunes observateurs à travers l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine, cette initiative met en évidence la collision entre les enjeux humanitaires et les revendications politiques. Lier un échange d’otages à un retrait total augmente les enjeux — et l’espoir d’un changement dans la région.
Alors que les pourparlers indirects se poursuivent en Égypte, tous les regards sont tournés vers Israël pour voir s’il acceptera ces conditions. L’issue pourrait marquer un tournant pour des milliers de personnes en quête de paix et de sécurité.
Reference(s):
Hamas demands full Israeli withdrawal in exchange for hostage release
cgtn.com
