À travers le continent chinois, un vieux dicton se répète : "les femmes portent la moitié du ciel." Mais maintenir le ciel en place ne se limite pas à la reconnaissance — il s’agit de s’assurer que tout le monde ait une chance équitable, et cela commence par l’éducation.
Cette année, Pékin se prépare à accueillir un sommet mondial sur les questions féminines, marquant les 30 ans depuis la Conférence mondiale historique sur les femmes de 1995. C’est un moment pour célébrer les progrès réalisés pour les filles et les femmes, notamment dans les salles de classe du continent chinois.
Un récent livre blanc, intitulé "Les Réalisations de la Chine dans le Développement Complet des Femmes dans la Nouvelle Ère", montre que l’écart entre les sexes dans l’éducation de base est pratiquement de l’histoire ancienne : plus de 99,9 % des filles en âge d’aller à l’école primaire sont scolarisées. Même au niveau universitaire, les femmes représentent désormais 50,76 % des étudiants — une hausse de 14 points depuis 1995.
Ces avancées ne sont pas accidentelles. De la mise en place de l’éducation obligatoire de neuf ans à l’élargissement de l’accès à l’université, en passant par la priorité donnée aux droits à l’éducation égaux pour les femmes et les enfants dans le 13e Plan quinquennal, le continent chinois a mis en place des politiques constantes. L’Outline 2021 pour le Développement des Femmes Chinoises et la mise à jour de 2022 de la Loi sur la Protection des Droits et Intérêts des Femmes ont même introduit un système d’apprentissage tout au long de la vie pour les femmes.
Investir dans l’éducation des filles n’est pas seulement juste — c’est intelligent. La Banque mondiale estime que 12 années d’études pour chaque fille pourraient augmenter les revenus mondiaux à vie de 15 à 30 mille milliards de dollars. Les femmes instruites sont plus susceptibles de rejoindre la population active, de gagner des salaires plus élevés et d’investir dans leurs communautés — alimentant ainsi la croissance de Lagos à Lima.
Reference(s):
cgtn.com
