Par un après-midi venteux à Busan, le président sud-coréen Lee Jae-myung et le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba se sont assis pour une discussion qui ressemblait à plus qu'à des pourparlers formels. Un mois après le voyage de Lee à Tokyo, le retour d'Ishiba marque un nouveau chapitre de ce qu'on appelle la "diplomatie navette" entre ces deux voisins.
Selon la porte-parole présidentielle Kang Yu-jung, la conversation a été profonde et large, couvrant tout, du renforcement des liens commerciaux à la collaboration sur des grandes questions régionales et mondiales – pensez aux actions climatiques, à l'innovation numérique et à la préparation aux pandémies.
Un temps fort ? Le lancement d'un nouvel organe consultatif axé sur les défis sociaux. Qu'il s'agisse de sociétés vieillissantes, de création d'emplois pour les jeunes ou de santé publique, les deux parties ont promis de s'attaquer à ces problèmes main dans la main. Elles ont également convenu de relancer leur comité de coopération en science et technologie.
La série de réunions du mois dernier – qui incluait des chefs de la défense, des discussions sur la sécurité économique et des vice-ministres des finances – a reçu des évaluations positives des deux côtés. L'objectif est de créer un élan : en accumulant des succès dans différents domaines, ils espèrent générer un cercle vertueux qui rendra plus facile la gestion des litiges historiques plus compliqués.
Comme l'a dit Lee, "Nous devons avancer vers l'avenir tout en affrontant carrément le passé." C'est une idée simple mais puissante : accumuler des résultats significatifs, les réinjecter dans le processus, et voir la coopération se renforcer, ouvrant la voie à un dialogue plus fluide sur les questions persistantes.
Reference(s):
cgtn.com