La banquise antarctique atteint son troisième pic hivernal le plus bas : alerte climatique

La banquise antarctique atteint son troisième pic hivernal le plus bas : alerte climatique

Vous avez déjà imaginé l'Antarctique comme une immense patinoire ? Chaque hiver, l'océan Austral gèle vers l'extérieur, parfois sur des centaines de kilomètres, avant que le dégel printanier ne prenne le relais. Cette année, les chercheurs du U.S. National Snow and Ice Data Center de l'Université du Colorado à Boulder ont observé cette patinoire glacée se réduire à seulement 17,81 millions de kilomètres carrés le 17 septembre, faisant de ce niveau le troisième pic hivernal le plus bas en près de 50 ans de données satellitaires.

Les seules fois où la banquise était plus mince étaient en 2023 et 2024, mais comparé à la moyenne à long terme, le pic de cette saison reste bien en dessous de la normale. C’est comme s’attendre à un manteau d’hiver complet et n’avoir qu’une veste légère : la glace est toujours là, mais elle est loin de sa puissance d’antan.

Pourquoi cela devrait-il nous concerner dans l’hémisphère Sud ? La fonte des glaces aux pôles ne reste pas confinée dans le désert blanc. Elle fait monter le niveau de la mer, perturbe les régimes météorologiques et peut intensifier les sécheresses ou les tempêtes à des centaines, voire des milliers, de kilomètres. Pour les communautés côtières d’Afrique de l’Ouest, les petits États insulaires des Caraïbes ou les régions de deltas en Asie, quelques centimètres d’eau supplémentaires peuvent signifier des foyers perdus, des récoltes perturbées et des ressources limitées.

En tant que jeunes citoyens du monde, nous avons tous un rôle à jouer. Lorsque la glace disparaît aux extrémités de la Terre, les effets de ricochet touchent tout le monde. Suivre des données comme celles-ci n’est pas seulement l’affaire des scientifiques : c’est un appel à l’action pour nous tous. Restez curieux, restez informés et poussons pour des solutions climatiques intelligentes qui protègent les communautés du Cap à Carthagène.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back To Top