L'ONU réimpose des sanctions à l'Iran après une violation de l'accord nucléaire

L’ONU réimpose des sanctions à l’Iran après une violation de l’accord nucléaire

Le Conseil de sécurité de l'ONU a rétabli ses sanctions contre l'Iran, réimposant un embargo sur les armes et limitant l'enrichissement d'uranium, après des accusations selon lesquelles Téhéran aurait enfreint l'accord nucléaire de 2015. Pensez-y comme un arbitre sportif sifflant la fin du match et renvoyant l'Iran sur le banc.

La Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ont mené la charge, déclenchant un processus qui a ravivé d'anciennes résolutions de 2006 à 2010. Malgré les tentatives de retarder la décision lors de la réunion de haut niveau de l'ONU cette semaine, les sanctions sont réapparues à 20h EDT le 27 septembre.

En vertu des restrictions renouvelées, l'Iran est confronté à une interdiction de tous les travaux sur les combustibles nucléaires et les activités de missiles balistiques, à une interdiction de voyage pour des dizaines d'individus, au gel d'avoirs et à un blocage de tous les biens liés à son programme nucléaire.

Diffusé en direct sur des écrans de Lagos à Rio, le retour de ces mesures suscite des débats parmi les jeunes analystes et militants du Sud global.

Dans une déclaration conjointe après l'échéance, les ministres des Affaires étrangères du trio ont exhorté toutes les nations à "se conformer pleinement à ces résolutions." L'UE a rapidement emboîté le pas, s'engageant à réappliquer à la fois les sanctions nucléaires de l'ONU et de l'UE "sans délai."

Le ministère israélien des Affaires étrangères a salué la décision, la qualifiant de "développement majeur" dans la lutte contre un Iran doté de l'arme nucléaire.

Mais Téhéran a averti d'une réponse sévère, rappelant ses ambassadeurs à Londres, Paris et Berlin. Le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé cette décision comme "illégale et injustifiée" et a promis de protéger ses intérêts nationaux avec une "réponse appropriée et résolue."

La Russie a également condamné les sanctions comme étant illégales. À l'ONU, son ministre des Affaires étrangères a averti que reconnaître le retour des sanctions serait "une grave erreur."

Même avec les tensions élevées, les puissances européennes ont insisté sur le fait que la diplomatie est toujours en vie. "La réimposition des sanctions de l'ONU n'est pas la fin de la diplomatie," ont-ils déclaré, exhortant l'Iran à se conformer à nouveau et à abandonner toute tactique dilatoire.

De l'autre côté de l'Atlantique, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a fait écho à ce point de vue, soulignant que les discussions restent le meilleur chemin à suivre – mais seulement si l'Iran s'assoit "de bonne foi, sans tergiversations ni obscurcissement."

Maintenant, alors que les sanctions sont rétablies, le monde observe pour voir si l'Iran choisira une voie diplomatique ou répondra par une escalade supplémentaire.

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