Lors de la récente Assemblée générale de l'ONU, le président iranien Masoud Pezeshkian a été très clair : l'Iran ne poursuit pas d'armes nucléaires. Prenant la parole avec passion, il a insisté sur le fait que le programme nucléaire du pays a toujours porté sur l'énergie et la science—pas sur les bombes.
Pezeshkian ne s'est pas arrêté là. Il a dirigé ses critiques vers les trois nations européennes—la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, connues sous le nom de l'E3—dénonçant leur décision de déclencher le mécanisme de snapback dans l'accord nucléaire de 2015, formellement appelé le Plan d'action global commun (JCPOA). Il a qualifié cette démarche d'illégitime et a averti qu'elle pourrait détruire l'accord qu'ils considéraient autrefois comme un triomphe diplomatique.
Dans le cadre du JCPOA, l'Iran avait accepté en 2015 de limiter ses activités nucléaires en échange d'un allègement des sanctions de l'ONU. Mais après que les États-Unis se soient retirés en 2018 et aient réimposé leurs propres mesures, Téhéran a commencé à revenir sur ses engagements. Maintenant, avec l'E3 cherchant à rétablir les sanctions de l'ONU pour non-conformité alléguée le 28 août, l'Iran voit le pacte se désintégrer.
Pour les jeunes qui suivent la politique mondiale d'Abidjan à Lima, cet affrontement semble familier—un accord entre amis qui s'effondre quand une partie se sent trahie. Comme Pezeshkian l'a souligné, la position de l'Iran est enracinée dans les directives religieuses et nationales : le pays ne cherche pas d'armes nucléaires et ne les poursuivra jamais.
Que le Conseil de sécurité de l'ONU soutienne ou non l'E3 reste à voir, mais une chose est sûre : l'avenir du JCPOA est en jeu, et le message de l'Iran est fort et clair—pas d'armes nucléaires sous leur surveillance.
Reference(s):
Iran denies nuclear arms pursuit, criticizes E3 sanctions move
cgtn.com