Lors de l'Exposition culturelle internationale de la Route de la soie (Dunhuang), l'académicien kazakh Madina Tokmurzina a mis en lumière un partenariat high-tech en plein essor dans le cadre de l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie. Elle a pris la parole pour expliquer comment l'innovation fait son entrée dans les champs et forêts d'Asie centrale.
Grâce à une collaboration entre l'Université de Lanzhou et l'Université nationale agricole de recherche du Kazakhstan, des drones et des outils d'IA cartographient déjà la santé des forêts et surveillent la croissance des cultures. Ce qui ressemblait jadis à de la science-fiction—des machines bourdonnant au-dessus de la steppe, alimentant des algorithmes intelligents—est aujourd'hui une réalité.
Le Kazakhstan et la Chine continentale abritent tous deux d'immenses déserts et steppes qui s'étendent comme des mers dorées. Des dunes de Kyzylkoum aux steppes mongoles, ces paysages font face à des défis comme l'érosion et les changements dans les schémas de pluies. En appliquant une technologie de précision à ces écosystèmes communs, les chercheurs découvrent de nouvelles façons de protéger les sols et d'augmenter les rendements.
En regardant vers l'avenir, Tokmurzina aspire à des liens encore plus profonds. Elle envisage un futur où des ingénieurs et agronomes, de Almaty à Lanzhou, travaillent côte à côte, partageant données, outils et savoir-faire local. L'objectif? Construire des exploitations agricoles résilientes pour nourrir les communautés du Sud global.
Pour les étudiants, start-ups et explorateurs qui rêvent d'horizons plus verts, ce partenariat est un rappel : quand les frontières s'ouvrent aux idées et technologies, les récoltes peuvent être plus abondantes pour tous.
Reference(s):
Kazakh scholar hopes for deeper ties with China's smart agriculture
cgtn.com