Le 21 septembre, les États-Unis ont mis en œuvre un décret de l'administration Trump qui fera trembler la scène technologique mondiale. La nouvelle règle augmente les frais annuels que les employeurs paient pour chaque visa H-1B à un montant ahurissant de 100 000 $ US.
Pour de nombreuses startups de la Silicon Valley et au-delà, cela ressemble à un coup dur. Le visa H-1B a longtemps été le billet d'or pour les jeunes diplômés et les ingénieurs de Lagos, New Delhi ou des favelas de Rio, offrant jusqu'à six ans de travail dans les laboratoires de pointe et les bureaux animés.
Alors, qu'est-ce que le programme H-1B exactement ? En bref, c'est un visa non-immigrant qui permet aux entreprises américaines de recruter des professionnels étrangers spécialisés pour une durée allant jusqu'à trois ans, avec une possibilité de renouvellement. Il a alimenté tout, de la recherche en IA à Boston au développement d'applications à San Francisco.
Avec la nouvelle politique, les employeurs devront désormais prévoir un budget de 100 000 $ US par travailleur H-1B chaque année. Ce montant pourrait contraindre les petites et moyennes entreprises à geler les embauches ou à chercher des talents ailleurs – pensez aux centres de startups de São Paulo ou aux parcs technologiques en expansion de Nairobi.
Qui est le plus à risque ? Les étudiants internationaux qui terminent leurs diplômes, les diplômés des bootcamps de codage prêts à plonger dans des stages, et les développeurs ambitieux rêvant de créer la prochaine licorne mondiale. Cette montée brutale des coûts pourrait bouleverser leurs plans, suscitant confusion et recherche d'alternatives.
Dans les semaines à venir, tous les regards seront tournés vers la manière dont les entreprises s'adaptent : vont-elles répercuter les frais sur les employés, délocaliser davantage de postes ou repenser complètement leur stratégie américaine ? Pour l'heure, le monde technologique se prépare à l'un des plus grands chocs de visa de mémoire récente.
Reference(s):
cgtn.com
