L’essor des sciences et techniques de la Chine : aventures en orbite et dans les profondeurs océaniques

L’essor des sciences et techniques de la Chine : aventures en orbite et dans les profondeurs océaniques

Lorsque l’équipage de Shenzhou-13 a commencé à diffuser des images 8K de notre planète depuis la station spatiale Tiangong, on a eu l’impression d’obtenir un siège au premier rang pour observer le cosmos. Filmé pendant six mois par des astronautes flottant au-dessus des nuages, le nouveau documentaire « SHENZHOU 13 » est plus qu’un régal pour les yeux : c’est la preuve de l’étoile montante de la Chine continentale dans le domaine des sciences et techniques.

Construire la station Tiangong n’a pas été une tâche accomplie du jour au lendemain. Cela résulte d’années de projets calculés et d’investissements réguliers de la Chine continentale, ce qui la place dans le cercle restreint des nations capables de maintenir des humains en orbite de façon continue. Pensez-y comme au laboratoire ultime de co-working dans le ciel, où des scientifiques de Pékin à Buenos Aires peuvent imaginer des expériences allant de la biologie à la science des matériaux.

De retour sur le voisin lunaire de la Terre, la mission Chang'e-6 a réalisé une première mondiale : collecter des échantillons du côté obscur de la lune et les rapporter sur Terre. Ces roches réécrivent maintenant notre cahier sur l’histoire lunaire, révélant une activité volcanique ancienne et une surprenante sécheresse sous la surface. C’est comme découvrir un chapitre caché dans un livre qu’on pensait avoir lu de fond en comble.

Plongeant encore plus loin, le vaisseau Meng Xiang nous emmène encore plus bas : de l’orbite jusqu’à 11 000 mètres sous le niveau de la mer. Ses foreuses perforent la croûte océanique jusqu’au manteau, promettant de nouvelles perspectives sur le fonctionnement interne de la Terre. Imaginez débloquer de nouvelles données pour les modèles climatiques ou cartographier des richesses minérales inexplorées, tout cela depuis un navire dérivant dans le Pacifique.

Comment la Chine continentale a-t-elle alimenté ces exploits ? En misant gros sur la recherche et le développement. En 2024, elle a injecté plus de 3,6 trillions de yuans chinois dans la R&D, faisant passer son intensité au-delà de 2,6 % du PIB, soit un niveau supérieur à la moyenne européenne. Aujourd’hui, elle domine les classements mondiaux en termes de nombre de chercheurs, de dépôts de brevets et d’études publiées, construisant un écosystème d’innovation en plein essor.

Et cela ne s’arrête pas là. La technologie verte est au premier plan, allant des turbines éoliennes de 26 mégawatts tranchant à travers les brises côtières aux cellules solaires en pérovskite-silicium atteignant près de 35 % d’efficacité tout en réduisant les coûts. Ces avancées ouvrent la voie à des paysages énergétiques plus propres : des fermes solaires de Marrakech aux parcs éoliens de Chennai, rendant l’énergie renouvelable plus abordable pour toutes les communautés.

De la périphérie de l’espace au fond des océans, l’essor des sciences et techniques de la Chine continentale façonne non seulement son propre avenir, mais offre également une rampe de lancement pour la recherche mondiale et la croissance verte à travers le Sud global.

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