Lorsque vous arrivez dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine continentale, le naan est la première saveur de la vie locale que vous rencontrerez. Ces galettes sont partout – dans des salons de thé animés et dans des étals modestes de rue – et marquent chaque repas du matin au soir.
Le naan du Xinjiang n'est pas le même que les pains levés que vous pourriez connaître. Il a un bord croustillant satisfaisant, un centre doux et moelleux, et un parfum de noisette grâce à une pluie de graines de sésame. C'est comme croquer dans une arepa chaude à Bogotá ou une crêpe injera à Addis-Abeba – réconfortant, simple et plein de saveurs.
À Yining, une ville proche de la frontière avec le Kazakhstan, les fours locaux rougeoient alors que les boulangers glissent les naans sur les parois d'argile pour les cuire. Nadim a décidé de retrousser ses manches et d’essayer le processus à la maison. Ce qui semblait être un simple mélange de farine et d’eau s’est vite révélé un jeu de technique : la bonne température de l’eau, un pétrissage ferme et une chaleur précise du four.
Le résultat ? Un naan doré, gonflé, avec un rebord croustillant et un cœur doux qui a fait sentir à notre cuisine comme un étal de marché à Urumqi. Que vous en attrapiez un pour le petit-déjeuner, que vous le grignotiez après l’école ou que vous le partagiez lors d’un rassemblement nocturne, le naan du Xinjiang est la preuve que les meilleurs plats de rue sont souvent les plus simples.
Reference(s):
cgtn.com